La mérule est un champignon qui apparaît dans les maisons, principalement dans le Nord et L’Ouest de la France, et surtout dans les anciennes constructions. La mérule peut être un véritable fléau une fois installée, il faut à tout prix s’en débarrasser pour éviter toute dégradation de votre intérieur. Mérule diagnostic et traitement : notre dossier.
Le diagnostic
Comment reconnaître la mérule ?
La mérule est un champignon lignivore se nourrissant exclusivement de bois :
cellulose : intérieur du bois
lignine : extérieur du bois
Quelquefois, la mérule se manifeste sous la forme d’un champignon mou, visqueux, de un à deux centimètres d’épaisseur et de couleur rouge brun. Il contient des spores de couleur rouge.
Comment elle se développe ?
La mérule a besoin de conditions propices pour se développer et croître. Ainsi, elle peut rester en sommeil pendant plusieurs années, avant de pointer le bout de son nez.
En outre, il y a un lien avéré entre l’humidité d’une maison et son risque d’apparition, tout comme le salpêtre d’ailleurs. Ainsi, dès que le taux d’humidité dépasse les 22%, les risques sont accrus. Dépassé les 40% d’humidité par contre, ce n’est plus favorable à son expansion.
De même lorsque la pièce n’est pas très bien aérée, confinée et obscure, c’est un environnement plus propice pour son développement.
Les premiers signes de son apparition
Certains signes peuvent vous faire penser que la mérule est peut-être installée.
Notamment : l’odeur de champignon. En effet, la mérule a tendance à « sentir fortement le champignon ».
Toutefois, l’odeur à elle toute seule ne suffit pas pour l’identifier.
Le bois qui se détériore peut également être le signe de sa présence.
Ce dernier a en effet tendance à se déformer.
La mérule se développe en faisant des filaments de couleur blanche.
Vous pourrez donc voir apparaître des ramifications le long des bois qui peuvent vous faire penser à du coton.
Il est également possible d’observer une couleur brune-orangée au centre d’un halo blanc. C’est une tâche plus ou moins large qui donne l’impression de s’étendre, avec un relief souvent peu marqué, comme si quelque chose avait coulé (d’où le nom de pleureuse pour la forme principale).
Comment établir un diagnotic ?
Chez Nonuisys, nous sommes certifiés CTBA+ . Nous pouvons donc nous déplacer, observer les signes et vous remettre notre diagnostic. Ce dernier contient des informations telles que la cause de son apparition, l’ampleur des dégâts éventuels, les risques et solutions que vous pouvez envisager pour vous débarrasser de la mérule.
Quel traitement ?
Lorsqu’un expert détecte de la présence de mérule, un traitement s’impose sans délai.
Quelques mois peuvent suffire pour ravager l’ensemble d’un logement.
Si le problème est pris à temps, il sera encore possible de sauver les parties de boiseries atteintes.
Laisser faire les professionnels
Attention : Toute intervention de la part des occupants est à proscrire, y compris celle d’enlever le tapis de poussière rouge/brun constitué par les spores émises par les champignons. C’est le signe que celles-ci se sont déjà développées en grande quantité: elles reviennent donc très vite et se propagent.
La consigne est aussi de laisser sur place les objets apparaissant comme contaminés…
Egalement, il ne faut pas nettoyer les lieux, sachant que l’emploi d’eau de Javel ou d’ammoniaque ne fait que favoriser le développement du champignon!
Tout «bricolage», comme la pulvérisation d’un produit vendu dans le commerce, est aussi à bannir. «Destiné au grand public, il est dilué et le plus souvent inadapté aux traitements à réaliser.
A savoir : le champignon, agressé, se défend et s’enfonce en profondeur, en étendant ses filaments dans les murs. En la matière, le mieux est donc l’ennemi du bien. Le recours à un professionnel du traitement s’impose, et pas n’importe lequel. Il faut s’adresser de préférence à une société estampillée Qualibat, l’organisme qualité du bâtiment, ou à une entreprise certifiée CTBA+, comme Nonuisys.
Un traitement long et compliqué
Le processus d’éradication de la mérule est malheureusement long et compliqué. Pour ce qui est de la phase de traitement proprement dite, l’entreprise missionnée pour éliminer le champignon, intervenant au niveau du sol, des murs et des maçonneries ainsi que tout ce qui contient de la cellulose (bois, papier, carton, tissu) prend toute une série de mesures curatives: dépose des revêtements de sol et des doublages (lambris…), brossage des surfaces atteintes, mise à l’air libre d’anciennes cavités, brûlage à la flamme des spores et des filaments, piquetage des enduits…
La phase finale du traitement consiste à utiliser un produit fongicide spécial champignons lignivores appliqué, selon la zone à traiter, par injection ou pulvérisation. L’entreprise intervenante doit, à cet égard, respecter les préconisations, très strictes, du fabricant en termes de taux de dilution, de dose d’application au mètre carré ou par trou d’injection.